Paludisme – La coalition des parlementaires africains pour la lutte en synergie

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La Coaliton des parlementaires pour l’élimination du paludisme en Afrique (COPEMA) a vu le jour au cours du forum régional du paludisme organisé au Cameroun qui connu la présence de 11 pays.

Dans un contexte où le paludisme continue à des ravages en Afrique ainsi qu’au Cameroun, il est important de souligner que les indications épidémiologiques du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PLNP) du paludisme se présente avec un taux de prévalence de 24% (EDS 2018), 29,6 % sont des motifs de consultation (Rapport PNLP 2022); 64,4 % des hospitalisations enregistrées dans les formations sanitaires; 3 382 676 cas de paludisme sont enregistrés dans les FOSA (au moins 6 millions estimés par l’OMS) parmi eux, 3782 décès dus au paludisme sont enregistrés dans les formations sanitaires (11 500 estimés par l’OMS). Le pays de Paul Biya est compté parmi les pays High Burden High Impact dans le continent africain, d’où le fait d’abriter cette conférence continentale dont l’objectif majeur était la synchronisation des efforts pour éradiquer le paludisme en Afrique.

La lutte contre le paludisme ne saurait être un combat qui concerne uniquement les gouvernements. Ainsi, les parlementaires ceux-là qui ont pour tâche de voter les lois jouent également un rôle très important. Impact Santé Afrique acteur majeur de la société civile active dans la lutte contre le paludisme afin de jouer sa partition a réuni les parlementaires ainsi que les acteurs de la société civile.

C’est dans cette optique que la Coalition des parlementaires pour l’élimination du paludisme en Afrique (COPEMA) a vu le jour dans une concertation de trois jours. « Les recommandations premières sont déjà d’aller ensemble dans la dynamique de travailler main dans la main et de nous entraider parce qu’on sait qu’aujourd’hui, quand on parle d’Afrique, ce n’est pas seulement les 11 pays qui sont les plus touchés, il y en a ceux qui ont fait des avancées et qui ne sont plus sur la liste rouge. Il y a d’autres qui ont fait beaucoup d’étapes et maintenant ceux qui sont en cours de traitement. C’est pour cela aujourd’hui, c’est salutaire d’avoir les parlementaires, la société civile, les leaders d’opinion et c’est à nous aussi d’aller vers le secteur privé parce qu’on sait qu’aujourd’hui dans cette lutte, tout le monde doit être de mise à commencer par les relais communautaires qui sont au niveau de nos villages qui sont dans nos quartiers et qui travaillent d’une manière rapprochée avec les populations » a affirmé l’Honorable Juliette Zinga du Sénégal.

Établir une feuille de route, une politique pour mieux faire face au paludisme, prendre des engagements afin mieux appeler les gouvernements à mettre plus de financement dans ce combat, c’est là quelques objectifs fixés par le Copema. « Ce qui va changer c’est la prise de conscience des états. Il y a eu 11 ministres à Yaoundé pour travailler sur le paludisme. Donc c’est bien une prise de conscience et aujourd’hui avant la clôture il y a eu la création d’une coalition de parlementaire en Afrique. Ça va nous permettre de travailler en étroite collaboration et d’échanger les expériences dans chaque État et de se retrouver de temps en temps pour essayer de partager ce que nous avons fait dans chaque État et voir ce que le degré d’évolution de ce que nous sommes en train de mettre sur pied » a déclaré l’Honorable Ndjip Bienvenu, Député de la nation.

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