Autonomisation de la femme – Vers l’indépendance économique telle que pensé par l’UNFPA

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En boostant l’ingénierie féminine, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), en prélude de la tenue de la 39e édition de la Journée Internationale de la Femme accompagne la femme camerounaise ayant des projets innovants.

Dans un contexte où plus de 51% des femmes vivent sous seuil de la pauvreté et que 4 sur 5 parmi elles sont dans un contexte du sous-emploi, et qu’en plus de cela 1 sur 3 parmi ses femmes qui atteignent le niveau supérieur sont très peu admises dans les filières technologiques. Or, l’ingénierie ne dépend pas du sexe car les femmes forment plus de 60% de la mains d’œuvre dans le secteur de transformation et de production en Afrique. Le 05 mars 2024 au Musée National, elles étaient plusieurs femmes à exposer leurs savoir-faire au cours d’une foire d’exposition. « Nous sommes venus en tant qu’acteur du projet d’autonomisation économique par l’accès à l’innovation et à la propriété intellectuelle, c’est un projet qui a été signé en collaboration avec l’Unfpa et l’organisation africaine de la propriété intellectuelle. Ce projet vise à mettre sur la même table de discussion des jeunes filles éduquées qui ont dû savoir-faire et des femmes qui font dans l’agrobusiness pour pouvoir proposer des solutions innovantes, on pourrait protéger intellectuellement grâce à l’OAPI. Donc cela pourrait bénéficier déjà aux jeunes filles à la commercialisation de leurs produits protégés en leur nom et aussi aux jeunes femmes à augmenter leur rendement et leur rentabilité sur le marché » déclare Mougang Mégane.

En outre des jeunes étudiantes, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), accompagne aussi ces femmes-là qui au quotidien se battent jour et nuit dans le commerce des vivres frais. Communément appelées Bayam-Sellam, elles jouent un rôle très important dans la société. « Nous sommes des Bayam-Sellam, ça veut dire que nous achetons et nous revendons. Nous avons certainement des soucis quand nous ne vendons pas nos marchandises. C’est comme ça que nous avons pensé qu’il faille procéder à la transformation agroalimentaire pour pouvoir conserver longtemps nos produits et pour minimiser les pertes à poste récolte ou poste achats. Les bayam-sellam sont des personnes qui ne passent pas inaperçus. Certainement, l’Unfpa a vu qu’il y avait une base quelque part qu’il fallait remonter afin que nous soyons plus productifs sur le marché ». « Les avantages que nous avons de l’Unfpa c’est la formation. Cette organisation s’occupe de nous déjà en termes de renforcement de capacité. Maintenant, ils ont vu que nous pouvons faire de bonnes choses mais comment les rentabiliser vraiment, il faut que ce que nous avons transformé puisse se vendre. Il faut aussi un certain nombre de procédures. Nous devons pouvoir être sur le marché en passant par les normes de protection de nos œuvres. Un autre côté, c’est que nous voulons bien transformer mais de manière artisanale là maintenant, ils ont pensé qu’une une pépinière pouvait nous être utile dans la mesure où ils peuvent voir quels sont nos problèmes et trouver des solutions en termes de d’équipement », affirme Awono Eugène Epse Ndzana, membre Asby.

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