L’annonce a été faite par le Directeur Général de la Société Nationale des Mines, Serge Hervé Boyogueno dans une interview accordée à l’hebdomadaire à capitaux publics, Cameroon Business Today.
D’après les propos du Directeur Général de la Sonamines, les travaux de la raffinerie pourraient débuter au cours de l’année 2024; d’ailleurs, il a fait part de l’évolution de ce chantier gigantesque qui avait été annoncé il y’a 02 ans auparavant, « Nous avons déjà acquis un terrain à cinq minutes de l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen, conformément aux normes de la LBMA (London Bullion Market Association, marché des lingots d’or de Londres qui fait figure de référence en matière de négoce de ce métal précieux dans le monde). Les études architecturales sont presque bouclées. Nous attendons la finalisation de quelques documents techniques et autorisations administratives, tels que l’autorisation d’exploitation d’un établissement classé pour pouvoir démarrer avec la pose de la première pierre de ce projet qui verra le jour en 2024 ».
Arrivée à maturation depuis 2022, la construction et la mise en activités de cette raffinerie permettront au Cameroun de non seulement traiter l’or brut extrait de son sous-sol mais aussi de constituer des réserves d’or assez importantes qui vont permettre de renforcer et de booster l’économie du pays. En effet, commente Serge Hervé Boyogueno, «… Il est question de doter l’État du Cameroun des réserves d’or 24 carats certifiées LBMA.»
Bien que la Sonamines soit dans ses débuts d’activités, ce malgré quelques contraintes très souvent perceptibles, Serge Hervé Boyogueno reste serein et rassuré que, « Même si nous sommes conscients… qu’on ne peut pas encore remplir toutes les conditions prévues par la London Bullion Market Association, nous avons des partenaires qui vont nous aider dans ce sens ». Une assurance manifeste au moment où l’entreprise publique a signifié l’idée de dépenser plus de 200 milliards de FCFA en 2024 pour l’achat de 6 tonnes d’or, objectif recherché, la constitution de stocks d’or stratégiques pour l’État.
