C’est ce que renseigne le Plan national de développement pour la Transition (PNDT) dans son chapitre dédié au programme actions prioritaires du gouvernement de la Transition entre 2024 et 2026.
Pendant 03 ans, l’Etat gabonais va investir la somme de 111 milliards de Fcfa pour la réalisation de ce projet, projet qui rentre dans le cadre d’un partenariat public privé avec un investissement annuel de 37 milliards de Fcfa dès l’année en cours. Alors que le rapport d’Avril 2020 de la Banque Mondiale intitulé « Financement du logement au Gabon : vers un logement abordable pour tous » exprime le déficit du logement à 150 000 unités dans ce pays; avec un gap qui croît d’années en années pour atteindre des différences de 1000 unités, les autorités gabonaises ambitionnent de réduire progressivement ce déficit en logements malgré la persistance des problèmes liées à l’accès à un logement décent ou à une parcelle viabilisée pour les populations.
Bien que la Société nationale immobilière et la Caisse de dépôts et des consignations aient procédé à la viabilisation de nouvelles zones et à la construction de logements socio-économiques notamment à Bikele, Nkok, et dans la cité Alhambra d’Angondjé dans la commune d’Akanda…Et Etc; la Banque Mondiale insiste néanmoins sur le fait que, « Le manque d’accès à des terrains titrés et des parcelles abordables restent un réel frein à l’investissement dans l’immobilier au Gabon ». Si la Société nationale immobilière gabonaise estimait courant 2015 que 80% de la population gabonaise vivait dans des conditions difficiles; à date, l’autoconstruction demeure le mode de production le plus pratiqué et le plus accessible aux ménages à faibles et moyens revenus, ceci dans un contexte où, «… moins de 20% des foyers peuvent accéder à un logement sur le marché immobilier formel dans le pays » commente le gérant de l’immobilier gabonais.