Ceci est le fruit de la révision du contrat minier passé entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Groupement des entreprises chinoises (GEC).
Passé en 2008 sous le magistère de l’ancien Président, Joseph Kabila, l’accord a été revu de commun accord par le nouvel exécutif congolais dirigé par Félix Tsishekedi et le Groupement des Entreprises Chinoises. Dans la nouvelle configuration, l’Etat congolais percevra 55% des bénéfices et 45% reviendront à la partie chinoise a indiqué les officiels congolais le 29 Janvier 2024.
Alors que l’ex-président Joseph Kabila avait posé les jalons de cette coopération sino-congolaise sous forme de troc c’est-à-dire du cobalt et du cuivre contre la construction d’infrastructures; le contrat dit du siècle apporte d’autres innovations explique l’exécutif congolais. En effet, « dans le partage mis à jour, l’Etat congolais percevra 32,4% d’un milliard de dollars de bénéfice à produire par la société conjointe Sicomines… Il faut aussi ajouter que les plus de 21% que produit la société d’Etat, la Générale des carrières et des mines (Gécamines) se fera payer par an. Et pour faire le total de 55%, une taxe sur le chiffre d’affaires de 1,5% sera prélevée sur la Sicomines… » confie une source proche du dossier.
Ce nouveau cap à 360° atteste de la volonté du Congo à non seulement améliorer les conditions de vie d’une population agacée par les troubles sécuritaires, mais aussi c’est le lieu de promouvoir et réaliser des infrastructures de qualité commente le ministre congolais des Infrastructures, Alexis Gisaro. Lui qui assure dans la foulée que le montant alloué pour les infrastructures a plus que doublé par rapport au montant initialement négocié par l’ancien pouvoir.