Les clichés de l’incivisme au sein de la société camerounaise sont très récurrents. Pas besoin d’une loupe pour le voir. Le Chef de l’État, SEM Paul BIYA le relève régulièrement dans ses discours de la dernière décennie.
Afin de mettre en œuvre ses très hautes prescriptions, le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique, bras séculier de l’État en matière d’encadrement de la Jeunesse multiplie des stratégies afin de traquer dans leur dernier retranchement, les camerounais qui peinent à se débarrasser de leurs « sales habitudes ».
Bientôt deux ans, que le Programme national d’éducation civique par le Réarmement moral civique et entrepreneurial (Pronec – Réamorce) est mis en œuvre. Il vise à former des camerounais afin d’en faire des citoyens modèles.
C’est dans ce cadre que MOUNOUNA FOUTSOU a séjourné le lundi 08 janvier 2024 à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic). Après la traditionnelle cérémonie de levée des couleurs de l’Esstic, le Minjec a eu un échange avec les délégués de toutes les promotions à l’amphi ‘Hervé Bourges’.
On retient ici que désormais, tout étudiant de cette école sera contraint à suivre le Réarmement moral civique et entrepreneurial, dans la perspective de l’obtention d’une attestation de probité morale, devenue obligatoire selon le Directeur, le Pr François Marc Modzom.
« Bien au-delà, je voudrais indiquer que cette attestation et bien d’autres aspects du civisme feront très bientôt, l’objet d’une Loi sur le civisme afin de rendre cela systématique dans le parcours de tout jeune camerounais. Cette attestation va être exigée pour tout postulant à un concours administratif, à un financement ou tout autre processus d’insertion socioprofessionnelle ou socioéconomique », a renchérit le ministre MOUNOUNA FOUTSOU.