Ces données officielles dévoilées par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), ont affiché cette hausse sur une période de 4 mois.
Des infos qui concernent le commerce transfrontalier informel à travers la phase II du projet lancé sur le long du corridor Abidjan-Lagos en 2019. Evalué à 40 milliards de dollars à l’échelle du continent selon Yusuf Daya, directeur des relations et de la politique commerciale de l’UA/ZLECAf à Afreximbank, ce marché noir de fait entrave les efforts pour élaborer des politiques ciblées favorisant le développement économique.
Aussi, les femmes représentent 74% du volume des transactions, tandis que les hommes sont responsables de près de quatre fois plus de valeur commerciale, participant à un éventail plus large d’échanges. Ce déséquilibre souligne des disparités significatives dans les activités commerciales informelles. Toutefois, le document estime que la transformation des corridors commerciaux en corridors intelligents, la mise en place de centres d’information, la simplification des régimes commerciaux, l’utilisation de cartes d’identité biométriques de la CEDEAO, la création de bureaux de genre aux postes frontières et l’intégration de la perspective de genre dans la formation des agents frontaliers sont de nets progrès.
Notons que le commerce transfrontalier informel est caractérisé par des échanges en dehors des circuits officiels entre pays. Il a été scruté à travers un projet lancé en 2019 le long du corridor Abidjan-Lagos par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), la Commission de l’Union africaine (CUA) et la Commission de la CEDEAO.
Keita IDRISSA