Financé à hauteur de 100 millions de dollars, fruit d’un accord de financement signé le 23 décembre 2022, le Projet d’Accélération de la Transformation Numérique du Cameroun (PATNUC) lancé le 23 aout 2023 à Yaoundé par le Ministre des Postes et Télécommunications visé à contribuer considérablement au PIB du pays.
Le faible taux de couverture d’internet au Cameroun n’empêche que les efforts soient consentis pour que le secteur du numérique puisse connaitre son essor dans au Cameroun. Il est d’ailleurs plus important que cela se développe car il y a un besoin énorme beaucoup plus pour ceux qui n’ayant pas les moyens de se déplacer hors du pays ou hors du continent puissent avoir du savoir. De nos jours, l’internet ne permets pas seulement à s’envoyer des mails, mais aussi à apprendre et se faire un métier.
Le Projet d’Accélération de la Transformation Numérique du Cameroun (PATNUC), qui s’appui sur cinq axes dont la mise en œuvre de nouveaux cadres institutionnels, juridiques et règlementaires propice à la croissance du secteur numérique et au renforcement de la confiance digitale ; le déploiement des infrastructures d’accès numérique dans les localités les moins desservies au Cameroun ; la création des plateformes numériques et l’acquisition des équipements pertinents et favorables à un développement sécurisé et résilient des services numériques dans le pays ; l’amélioration des compétences numériques des citoyens étant importante, suivra un renforcement des capacités et le dernier axe est la promotion du développement des application et services numériques.
« C’est un grand jour aujourd’hui le lancement du PATNUC. Nous l’avons maturé, identifier les besoins ; là où il fallait pousser pour que les TIC soient véritablement utilisées pour améliorer les conditions de vie des populations, indique Minette Libom Li Likeng, Minpostel. Le but du PATNUC, c’est justement d’utiliser les technologies de l’information et de la communication pour améliorer notre quotidien ; et le numérique bouscule tous les secteurs. Ce que nous voulons maintenant, c’est nous préparer nous-mêmes à manager le numérique au lieu d’être un ingrédient ou suiveur. Nous devons être actifs pour le développement et l’émergence de notre pays ».