Accompagner les femmes rurales, urbaines et les jeunes dans la création et le développement des unités de transformation des produits agro-pastoraux et forestiers, rendre autonome les femmes et améliorer les conditions de vie des familles, tels sont les grands axes du Forum sur l’autonomisation Économique de la Femme du 8 Août au 10 Août 2023 à Essé dans la région du Centre.
Avec plus de 200 participants venus du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale, les femmes ont été formés pendant 3 jours sur 25 modules étalés sur 03 sites divers. Organisé par le Réseau des Acteurs du Développement, sous l’encadrement de Marie Crescence Ngobo, Secrétaire exécutive dudit réseau, la formation s’est focalisée sur différentes filières notamment la transformation agroalimentaire des produits locaux, l’agriculture, l’élevage, la pisciculture, l’agroécologie et le E-commerce. Si le thème retenu pour cette édition,
« Femme autonome et souveraine de son alimentation » interpelle sur la nécessité d’accompagner la femme rurale, urbaine et la jeune fille dans la mise en place des moyens nécessaires pour être à l’abri du besoin, le RADD à travers ce forum entend mettre à contribution son expérience d’une quinzaine d’année au profit des apprenants, un avis partagé par le Maire d’Essé Martin Desjoies Ndongo Mbouné et le Sous-préfet du même arrondissement qui a tenu à rappeler les orientations des politiques publiques en ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie des populations.
À propos, le RADD est une association de droit camerounais créée en 2009 sous le récépissé n°000223/RADD/J06 du 02 Mars 2009, ce réseau lutte contre les injustices socioéconomique, environnementale, climatique et œuvre pour un développement inclusif et durable tout en travaillant sur l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables via l’autonomisation et l’indépendance économique de la femme et de la jeune fille.
En sommes, depuis 2009 jusqu’à date, le RADD continue de former de milliers de femmes à la création et au développement des activités génératrices de revenus par la valorisation des produits locaux issus des différentes exploitations familiales, un combat qui s’inscrit dans la continuité de rendre la femme et la jeune fille économiquement autonome face aux aléas et supplices dont elles ont souvent été victimes.