Mettre en place une synergie d’actions en vue de répondre efficacement aux défis liés aux questions de migration, de sécurité et de changement climatique, tel est l’enjeu de la conférence tenue le 10 Juillet 2023 à Yaoundé par l’Organisation des Nations Unies pour les Migrations.
Réuni autour du Chef de mission de l’OIM au Cameroun, Abdel Rahmane Diop, plusieurs solutions concrètes ont été évoquées par les différents intervenants malgré la diversité des approches. Comme solutions spécifiques, il s’agit de veiller à la mise en place des diagnostics constructifs et évolutifs sur la question de la transhumance, car la compréhension d’un phénomène aussi complexe ne saurait être l’apanage d’un seul individu bien loin des paradigmes que peut concéder l’humilité.
De plus, accroître la coordination avec les différents acteurs notamment les États, les Nations Unies, les donateurs et la société civile et même les populations apparait comme une solution à mettre à l’actif du phénomène de transhumance. En effet, la nécessité de mettre sur pied un cadre inclusif s’impose via la prise en compte des populations impliquées car celles ci constituent un levier en terme non seulement d’identification des problèmes qui sont les leurs mais aussi en terme de solutions à apporter d’où l’impératif d’entendre leur voix.
S’il est établit pour des tiers et même pour certaines entités étatiques que la transhumance constitue un multiplicateur de risques et de facteurs d’instabilité, pour les Nations Unies, laréponse appropriée réside dans la de-stigmatisation. En fait la transhumance ne doit pas seulement être perçue comme une source de problème bien au contraire, elle présente aussi un important terrain d’opportunités car des tiers en vivent d’où l’intérêt de mieux encadrer puisqu’une migration bien gérée est à la fois bénéfique tant pour les migrants que pour les sociétés.
Présents au cours des travaux, les donateurs et même le Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement, Pr Paul Tchawa, tous sont unanimes aux recommandations consensuelles prises car faut t’il le souligner selon le chef de mission de l’OIM au Cameroun, Abdel Rahmane Diop, « Leur présence nous donnent un cadre propice à la mise en œuvre des recommandations tant au niveau institutionnel et même financier… Tout en utilisant les plates-formes déjà existantes surtout au niveau du Cameroun.».
Bref, la reponse à la question de la transhumance réside in fine dans la capacité à saisir les opportunités et aller sur le terrain vu qu’il faut s’inscrire dans l’approche de l’implémentation rigoureuse des solutions dégagées et cela à travers la mise en œuvre des opérations de terrains.