Secteur halieutique – La pisciculture urbaine comme alternative au déficit de 200 000 tonnes de poissons au Cameroun

Partager...

La méthode a été présenté le 07 juillet 2023 à Yaoundé en prélude à la cérémonie de remise des certificats à 86 apprenants.

Instituée autour de 08 modules de formation et destinés aux veuves des hommes des forces de défense, aux orphelins et aux jeunes de tout bord, cette formation de 04 jours organisé par la Confédération Camerounaise des acteurs Agro-pastoraux en partenariat avec le Centre de formation professionnelle aux métiers urbains et ruraux Oasis du Sahel CFP-MUROS aura permis d’explorer le potentiel économique du secteur piscicole.

Avec une production nationale variant de 50 à 80 000 tonnes pour une sortie en devises d’importation de 200 milliards de FCFA par an, le secteur halieutique nécessite davantage une réelle prise en main tant dans l’accompagnement technique que financier comme l’a reconnu le Directeur Général de l’Observatoire National des Anciens Combattants, Colonel Alfred Füller, « L’Etat met des moyens qui ne sont pas certes suffisants. Nous sommes là et nous agirons dans la mesure du possible et ce que nous ne pourrions pas faire, nous transmettrons à la haute hiérarchie.»

Au déla d’autonomiser financièrement les veuves et les orphelins, ces offres de formation participent également à la création d’emploi tel qu’a tenu à exposer le Président de la Confédération Camerounaise des acteurs Agro-pastoraux, Armand Djoudo qui au passage n’a pas manqué de remercier la Promotrice du CFP-MUROS, Hadja Firida Falaina épouse Hara pour l’encadrement et l’assistance multiforme; elle dont le Centre de formation professionnelle est un véritable cadre d’apprentissage aux métiers agro-pastoraux.

Si consommer du poisson (carpe, silure et tilapia), c’est se donner une seconde vie, l’assiduité des participants n’a pas échappée aux 02 formateurs que sont Fabrice William Kamlekeu de la Confédération Camerounaise des acteurs Agro-pastoraux et Ernest Nah, ingénieur piscicole du CFP-MUROS, qui ont concrètement identifiés les besoins exprimés par les participants afin de permettre une meilleure mise en pratique de la formation reçue.

En gros, la formation sur les techniques piscicoles ponctuée par la remise des parchemins n’est que le début d’un long processus qui devrait davantage se poursuivre car, l’impératif de réduire les importations de poissons est acté et le made in Cameroon devrait matérialiser la consommation locale voir sous-régionale.

Related posts