La question sera abordée le 04 Juillet 2023 lors d’un forum international de la sous-région Afrique Centrale sur la transhumance et le Palais Royal de Rey BOUBA dans la région du Nord servira de cadre d’expression.
Défini comme un déplacement saisonnier d’un troupeau d’une zone pour une autre où il devrait se nourrir et /ou retour vers son lieu de départ pour les mêmes raisons, la transhumance reste marquer par le déficit en ressources fourragères et hydriques. Adaptation ancestrale, faut il le rappeler, qualité, sécurité, entretien des zones estives, maintien des prairies ouvertes et conservation de l’attrait touristique des paysages, les atouts de la transhumance ne plus à démontrer malgré la kyrielle de conséquences naturelles observées.
Face à l’absence d’entretien du milieu par les troupeaux et dont l’impact immédiat est la fragilisation du milieu avec d’énormes risques d’incendie et de disparition des voies d’accès; ces quelques faits concurrent régulierement à des malentendus entre éleveurs et agriculteurs; source de conflits d’intérêts ou communautaires d’où l’intérêt d’un forum international pour les autorités traditionnelles de la sous région Afrique Centrale sur la transhumance le 04 juillet 2023 au Palais Royal de Rey BOUBA dans la région du Nord.
Le lamidat de Rey Bouba étale, une école de gestion en matière de transhumance
Lamidat de renommée mondiale, REY BOUBA est un espace d’expérimentation de tous les types de transhumance au quotidien, d’ailleurs il a souvent été question de gestion de ces dissensions internes; une gestion maîtrisée avec maestria par le lamido de REY BOUBA, Premier Vice Président du Sénat El HADJ Aboubakary ABDOULAYE.
Si nombreux sont ceux qui viennent s’abreuver les intelligences multiples de la sous région Afrique Centrale auprès de Sa Majesté, il convient de préciser que cette problématique touche à la fois des intérêts les plus colossaux ,les plus minimes en passant par les moyens, c’est donc une thématique qui va au delà de nos frontières au regard des mouvements des troupeaux du Cameroun pour le Tchad,la RCA…etc
Bien que des mouvements se fassent inversement, dans l’un ou dans l’autre cas, il y a une mise en branle des rapports humains basés sur des intérêts certains et qui dit intérêts dit profits donc une affaire qui peut faire monter l’adrénaline d’où des écarts souvent observés avec des violences sans pareilles.
La problématique transversale, c’est à dire, celle de la gestion avec parcimonie des conflits ici, vaut tout son pesant d’or étant donné le fait qu’elle met en scène la vie de personnes attachées à leur héritage culturel des plus profonds. À cet effet, la GIZ, organe technique de la coopération entre la Republique du Cameroun et la République Fédérale d’Allemagne entre en jeu d’abord comme observateur, ensuite en qualité de formateur et enfin comme médiateur.
Cette dernière mission est la plus fondamentale parce qu’elle fait appel à la notion de paix fondée sur la tolérance,le compromis, l’humilité et surtout, le dépassement de soi face à toute situation conflictuelle née de la transhumance nationale, transfrontalière…etc
In fine, la gestion de la transhumance est une affaire de compréhension mutuelle au delà de la définition des cadres réservés à une typologie d’activités.