Cette annonce a été faite le 27 Juin 2023 à Yaoundé par le Ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mabairobe.
Alors que la production à date est de 14 450 tonnes, l’atelier de clôture du projet de développement de la chaîne de valeur pomme de terre exécuté par le Centre International de la pomme de terre CIP et financé par l’Allemagne à travers la GIZ a permis de fixer le cap des nouvelles orientations.
Concrètement, il sera question de faire une large diffusion de la méthode de Boutures Apicales Racinées qui réside dans la transplantation des viroplants juveniles de pommes dans une serre afin d’en multiplier le nombre de boutures.
Alors que l’ensemble des bassins de productions de la pomme de terre représente une superficie de 29 729,3 hectares, l’idée est d’accroître le nombre de bassins au delà des régions de l’Ouest et du Nord-Ouest, ce qui explique les expérimentations engagés depuis peu dans les régions de l’Adamaoua, le Nord et l’Extreme-Nord.
Malgré la subsidence de la question des boutures, le Coordinateur du CIP, Dieudonné Harahagazwe souligne que des efforts sont entrepris en matière de sensibilisation et de formation car l’appropriation de certaines méthodes par l’Etat et les producteurs de pommes constitue un levier majeur dans la consolidation de la filière.
D’ailleurs, Gabriel Mabairobe soutient que, « La filière pomme de terre va connaître sa vitesse de croisière avec la technique implémenter par le CIP qui nous donne l’espoir de croire à l’ambition de près d’un million de tonnes d’ici 2030 car la filière est prioritaire pour la politique d’import substitution.»
En sommes, le Cameroun entend poursuivre ses actions dans le domaine agricole, un secteur porteur et prioritaire dans le processus d’asseoir une sécurité alimentaire garantie tout en valorisant le producteur car développer une niche d’emplois dans ce domaine devient un impératif si l’on veut atteindre la production visée d’ici 2030.