Du 05 au 06 Juin 2023, l’Ambassade des États-Unis à Yaoundé a offert sous l’égide de Sarah J. Wachter, deux jours d’ateliers à plus de 30 jeunes journalistes et étudiants en journalisme.
Atelier interactif, partage d’expérience et de connaissances, y’avait pas mieux que ce moment inoubliable au cœur du métier de journaliste.
Entre débats, exercices individuels ou de groupes, près de 35 jeunes se sont abreuvés à la bonne source sur des thèmes tels que l’éthique en journalisme, la culture et la confrontation des sources, les alternatives à l’acquisition de l’information auprès des sources gouvernementales sans oublier les mécanismes pour contrer la désinformation.
À l’heure où la question de liberté de la presse revient avec acuité, les participants ont été édifiés sur les meilleures pratiques en ce qui concerne le décryptage de l’information sans omettre les méthodes à utiliser pour détecter des fausses informations dans un monde où la propagande mensongère prend de l’envol sous fond de conflit russo-ukrainien.
Présent à l’ouverture de cet atelier de deux jours, Ethan Tabor, Responsable des affaires publiques et porte-parole de l’ambassade des États-Unis à Yaoundé a souligné l’importance d’un tel atelier, « Vous serez armés des connaissances et des outils nécessaires pour produire des reportages précis et crédibles qui sont essentiels dans l’environnement médiatique d’aujourd’hui de plus en plus déformé par la désinformation, les informations biaisées et sensationnalistes »
Clôturé le 06 Juin 2023 par une remise de certificats aux participants, cet atelier a poussé les uns et les autres à se livrer avec euphorie.
Pour l’associé professionnel de la diplomatie publique à l’Ambassade des États-Unis, Bamba Séné, le vœu est que, « Les participants contribuent à façonner le paysage médiatique camerounais régi par des normes éthiques ». Une idée à laquelle se lie Sarah J. Wachter qui précise, « Le journalisme est pratique et non théorique. Vous devenez un grand journaliste en mettant en pratique ce que vous apprenez.»
Si du côté des responsables cités plus haut la satisfaction est au firmament, les récipiendaires quant à eux surfent sur une vague de bonheur notamment Jean Claude Ngue, journaliste à la radio Royal Fm qui souligne, « J’ai été véritablement satisfait, cet atelier m’a permis de renforcer mes capacités sur le traitement de l’information car avant tout, le journalisme c’est le fait vérifié, confirmé et certifié ».
Même son de cloche du côté de Mohamed Moluh, journaliste au journal Le Messager qui a livré son sentiment, « Je dois saluer cette initiative de l’Ambassade des États-Unis au Cameroun. Je suis particulièrement satisfait de cette formation, Mme Sarah a répondu à mes attentes, j’ai beaucoup appris durant ces 48 heures de formation. Le journalisme est un métier noble et il doit être exercé dans le respect de l’éthique ». Sentiment similaire qu’à tenu à livrer, Lema Sandonyx Bobga étudiant en journalisme à l’Institut Universitaire Siantou, « J’ai appris comment obtenir une multitude de sources tout en gardant en éveil le type de relation que je devrais entretenir avec la source. J’ai également appris des étapes simples pour supprimer des informations de mon téléphone en moins de 5 minutes, garantissant ainsi mon statut de sécurité dans les zones de conflits.»
En gros, l’Ambassade des États-Unis à Yaoundé via cet atelier a une fois de plus mis en exergue cette assertion qui fait de la presse le 4ème pouvoir, une presse prise d’assaut par des jeunes qui seront désormais les porte-étendards pour la promotion de la démocratie, de la bonne gouvernance mais également acteurs du respect des droits humains.
