Microfinance – C-GIFT, quand la bancarisation se numérise

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Officiellement ouverte le lundi 17 avril 2023 à Yaoundé, la nouvelle Microfinance de 2eme catégorie se veut numérique pour faciliter les transactions financières de sa clientèle en toute aisance.

Le faible taux de couverture d’internet au Cameroun n’empêche pas que les efforts soient consentis pour que le secteur du numérique puisse connaitre son essor dans le pays. Il est d’ailleurs plus important que cela se développe car il y a un besoin énorme beaucoup plus pour ceux qui n’ayant pas les moyens de se déplacer hors du pays ou hors du continent puissent avoir du savoir. De nos jours, l’internet ne permets pas seulement à s’envoyer des mails, mais aussi à apprendre et se faire un métier.

En 2020, le Ministère des Finances indiquait que le taux de bancarisation pour la population active au Cameroun est de 28,3. Ce chiffre qui de nos jours n’a pas considérablement pas changé reste encore un sérieux problème au Cameroun si l’on veut atteindre le cap de l’émergences ainsi fixé.

Pour Jean Brice Ozouf Mvondo, Directeur Général C-GIFT MICRO FINANCE SA, « Pour ce qui est de la bancarisation digitale au Cameroun, nous apportons une innovation salutaire pour les démunis et les couches vulnérables. Vous savez en France, tout citoyen quel que soit son statut et son rang social, a droit à une domiciliation bancaire. Notre banque le propose et va au-delà, en proposant la gratuité lors de l’ouverture du compte bancaire dans ses agences ou encore en ligne. La cible principale est la population jeune, plus précisément les étudiants. ».

« L’innovation C-GIFT est un cadeau pour la jeunesse. Bancariser la jeunesse, est essentielle, car s’il faut croire aux directives du chef de l’Etat qui voudraient qu’on focalise plus l’attention sur l’appui au service de base, le droit de détenir un compte est une priorité de base. Nous avons également pensé à conquérir les villes du Cameroun non bancarisées, pour assurer la proximité vers ceux-là qui sont à l’arrière-pays. La collecte et la sécurisation des fonds sont aussi un droit pour eux. Je fais allusion à quelques villes comme NGOUMOU, AKONOLINGA, etc. le droit au compte est élémentaire pour tout citoyen. D’ailleurs nos comptes portent les noms des différents quartiers des villes du Cameroun. C’est l’exemple du compte NGOA-EKELLE, MVOG-ADA, etc. », conclut-il.

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