Sénatoriales 2023 – 22 listes et 10 partis politiques feront offices lors de la prochaine élection

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Le 07 février 2023, Elecam par la voix de son Directeur Général, Dr Enow Abrams Egbe a dévoilé la liste et les noms des principaux candidats, partis politiques appelés à concourir le 12 Mars 2023.

Le Conseil électoral d’Elecam a divulgué les listes des candidats autorisées à participer aux élections sénatoriales ; à cet effet, sur les 32 listes de candidatures présentées par 13 partis politiques, 22 listes remplissant les conditions fixées par le code électoral ont été acceptées pour 10 partis politiques. C’est donc devant la presse nationale et internationale, que le Président du Conseil électoral Enow Abrams Egbe, a présenté lesdites listes au cours d’une communication faite au siège d’ELECAM (Elections Cameroon).

De manière concrète, il se détache quelques particularités à propos de l’entrée en compétition de ces partis politiques.

Premier arrêt majeur, la représentativité régionale. Cela semble être l’affaire du mastodonte politique qu’est le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti qui reste en compétitions dans les 10 régions du pays reste en compétition au détriment des partis dits de l’opposition d’ailleurs Le RDPC n’aura pas de concurrents dans les régions du Sud et du Sud-ouest.

Dans la région de l’Ouest, le parti au pouvoir fera bataille face à deux partis d’opposition à savoir l’UMS et l’UDC, tandis que dans la région du Nord-Ouest, le SDF va affronter le RDPC, c’est dire combien forte est la ramification du parti au sein du triangle national.

Pour ce qui est de la région du Nord, trois partis politiques vont se disputer les sept sièges notamment le RDPC, l’UNDP et le FSNC.

Alors que le Littoral vivra l’opposition âpre entre le PCRN et le RDPC, à l’Extrême-Nord, le RDPC, l’ANDP, l’UNDP et le MDR vont s’opposer. A l’Est, le RDPC sera face à l’UNDP. Dans le Centre, seuls deux partis politiques seront en ordre de bataille, le RDPC et le FDC. Dans l’Adamaoua, l’UNDP et le RDPC vont s’affronter dans les urnes. En deuxième arrêt, notons cet autre aspect non moins négligeable, la parité homme/ femme au cours de la prochaine élection.

La parité homme/femme avait été prescrit comme un des axes majeurs lors des précédentes sessions de plein droit car l’idée est aujourd’hui d’accorder une place de choix à la femme en ce qui concerne la vie politique d’ailleurs, le cas Françoise Puene candidate au compte du Rdpc dans la région de l’Ouest matérialise cela à suffisance.

Une autre observation enfin, concerne l’implication des jeunes loups en politique et le parti dirigé par Denis Emilien Atangana (JDC) exprime cette jeunesse ambitieuse et fermement engagé à prendre part aux destinées de notre pays bien que sa liste n’ait pas été validée pour défaut de caution.

Alors que la campagne sera ouverte dans les prochains jours, il faut tout de même retenir la non-validation de 10listes en raison du non-respect des prescriptions de la loi électorale ; l’Union des populations du Cameroun (UPC), parti historique au Cameroun en a payé les frais au regard des batailles internes ; en effet trois leaders distincts à savoir Baleguel Nkot, Habiba Issa et Michel Eclador Pekoua ont présentés chacun des listes d’investitures. De plus, il est à noter aussi le cas de la Jeunesse démocratique du Cameroun (Jdc) qui a vu sa liste invalidée pour défaut de caution, globalement donc, des 13 partis ayant déposés les dossiers de candidature, seuls 10 partis iront à la quête des 70 sénateurs élus pour la prochaine mandature de 5 ans renouvelable.

Martial OBIONA

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