Violence basée sur le genre – Plus de 39% de femmes victimes de violence au Cameroun

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Le 17 janvier 2023, Catherine Abena Ondoua, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a présidé au lancement du processus de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

Aux cotés des institutions tels que la Banque Mondiale, l’UNFPA, Plan Cameroun, ainsi que des plates formes régionales de lutte contre les violences basées sur le genre, l’objectif de ces assises étaient domiciliés sur la redynamisation des plates formes dédiées à cet effet.

Alors que l’on dénombre plus de 39% de cas violences enregistrées sur le plan national, Catherine Abena Ondoua, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille en accord avec les partenaires sociaux, de la société civile, le système des Nations Unies fixe le cap de la dénonciation et même de la lutte acharnée contre ce phénomène ; qui tend à se généraliser et dont de nombreuses femmes font les frais. Le représentant de la Banque Mondiale, Issa Bitang jette à cet effet un décor assez préoccupant sur la question des violences basées sur le genre.

En effet, les femmes font face à d’autres formes de violences qui obscurcissent leurs avenir, viols, incitions, ablations des seins chez la jeune fille, mariage précoce, tout y passe; des situations qui mettent en péril toute tentative et volonté d’investissement, qui tue tout épanouissement. Concrètement donc, le déni d’opportunités et services constituent de manière significative des formes de violences exercées par les communautés tout comme le fait de siffler une femme dans la rue tel qu’observé par le représentant de la Banque Mondiale.

A traves cette redynamisation, il est clair, que le temps de la souffrance psychique et physique marque sa fin. Désormais, il sera conscient de dénoncer, agir et punir les contrevenants. De ce point de vue, la représentante du Fond des Nations pour la Population (UNFPA), prône pour une méthodologie basée sur l’approche participative ,qualitative et le partage de l’information tant du côté de la femme et de la fille ainsi que de part des communautés au regard des résultats qu’a engrangé cette méthodologie au niveau des pays de l’Afrique de l’Ouest où ces violences atteignent aussi des chiffres qui interpellent soit plus de 60%.

En hausse dans les zones en crise, la lutte contre les violences basées sur le genre fait fasse à de nombreuses difficultés liés au manque de ressources financières, le faible taux d’actions de première urgence tout comme la carence en matériel logistique nécessaire au déploiement de la ressource humaine à savoir les psychiatres, psychologues et autres corps spécialisés.

Pour clôturer, Catherine Abena Ondoua, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, remerciant les partenaires engagés dans la lutte contre les violences basées sur le genre, tout en saluant les résultats observés ; a tout de même lancé une invite à savoir, « c’est également, le moment pour chaque homme de s’engager afin d’être l’ambassadeur pour la cause féminine ».

Hélène PIMENI WOAPI

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