Louis Paul Motaze, ministre des finances a présidé le 25 octobre 2022 à Yaoundé, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de lancement des activités de finance climatique au Cameroun.
35% représente le pourcentage que le Cameroun s’est fixé d’ici 2030 afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Ceci s’inscrit dans une logique pour le pays de contribuer comme fervent défenseur d’une planète pure, d’une planète verte, d’une planète propre pour tout dire. Pour cela le ministère des finances par l’entremise du ministre Louis Paul Motaze a présidé ce 25 octobre à Yaoundé la cérémonie d’ouverture de l’atelier de lancement des activités de finance climatique au Cameroun, dans le but de mobiliser de manière structurelle les ressources issues de la finance climatique, pour le financement des projets de développement socio-économique. << C’est pour mettre effectivement en route ce vaste chantier du financement de notre lutte contre les changements climatiques que j’ai jugé pertinent, à quelques jours de la tenue de la 27 ème conférence des parties (cop27) en Egypte d’organiser ce jour un atelier, autour de toutes les parties prenantes>>, fait savoir le ministre des Finances Louis Paul Motaze. A lui d’ajouter<< l’atelier d’aujourd’hui, au delà de son objectif général qui est de sensibiliser tous les acteurs sur les enjeux de la question » » climat »‘ et sur la nécessité de la mise en place d’un chronogramme d’activités>>, conclut-il.
Cet atelier permettra aussi aux acteurs de trouver les moyens adéquats pour atteindre les objectifs en matière de climat compilé dans la SDN30 sans extra. << Il s’agit simplement pour nous de se dire que le Cameroun est au cœur du bassin du Congo et il fait des efforts pour la sauvegarde de ces forêts, il est question que le pays puisse tirer davantage qu’ils sont consentis qu’à travers les différents guichets que ce soit la banque Mondiale, le fond vert et tout les guichets que le minfi a parlé lors de la cérémonie d’ouverture. Que les ressources issues de ces efforts viennent renforcer le budget>> , indique Dominique José NKE , chargé d’étude au secrétariat général.
Il est à noter que les participants à ces travaux viennent des secteurs publics et privés, des institutions internationales à Yaoundé et du Gicam.
Kevin JIEGA