CONAC – Le Comité de Coordination adoube 7 nouveaux membres pour accentuer la lutte contre la corruption

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 « Je m’engage à remplir avec probité ma mission sans faveur ni haine et en toute indépendance conformément à la Constitution, aux lois et règlements ». Tel est le rituel qui a renvoyé, à leurs fonctions, les nouveaux membres du Comité de Coordination de la Commission nationale anti-corruption, le 27 juin 2025 à Yaoundé.

Nommés par décret n°2025/207 du 19 Mai 2025, les nouveaux impétrants que sont :  Boulou Mireille, Mairama Ibrahima, Aboubakar Dewa, Achaleke Christian Leke, Adjabe Aristophane, Mani Koumda Martial et Ntouba Njombe Leonel vont désormais apporter une contribution remarquable à la lutte contre la corruption au Cameroun. Issus de la société civile dans leur grande majorité, avec en prime une présence connue dans le jeu économique. Ces femmes et hommes représentant diverses expertises intègrent ce comité pour un mandat de trois ans renouvelable une fois. Une reconfiguration qui intervient à un moment critique où le pays intensifie ses efforts dans la gouvernance transparente.

Bien que la corruption soit un fléau social qui touche plusieurs pays. Au Cameroun, l’ampleur de la corruption n’est plus à démontrer, vue les pertes financières évaluées. À fin 2024, les faits de corruption ont fait perdre 114 milliards de Fcfa au Trésor Public, rapporte la Commission Nationale Anti-Corruption. Dans le même temps, avec une note de 26/100. L’indice de corruption de Transparency International a classé le pays de Paul Biya 140ème sur 180 pays évalués.

Face à autant de méfaits observés, les nouveaux membres devront fidèlement remplir avec honnêteté et courage leurs fonctions. Des fonctions pas nouvelles pour certains de ces membres, qui se sont déjà illustrés par le passé. En invitant le curriculum vitæ d’un certain Achaleke Christian Leke. Il ressort que celui-ci se distingue par son engagement dans la société civile et ses initiatives anti-corruption ciblant particulièrement la jeunesse camerounaise. Il avait notamment coordonné en 2023, le programme « Jeunesse Intègre » qui avait sensibilisé plus de 15 000 jeunes aux dangers de la corruption.

Si ces actions antérieures sont à saluer ; dans sa réquisition, Régine Esseneme, Avocat Général près la Cour Suprême a rappelé aux promus que, « Le fait de prendre cet engagement solennel avant votre entrée en fonction vous oblige à le respecter dans l’exercice de vos fonctions, au risque de vous voir sanctionnés ». En effet, l’article 8 du décret n° 2006/088 du 11 mars 2006 portant création, organisation et fonctionnement de la Commission Nationale Anti-Corruption (CONAC) au Cameroun, prévoit des sanctions en cas de non-respect du serment prêté par un membre du comité de coordination.

Réactions

« Nous sommes désormais disposés à travers la Commission Nationale Anti-Corruption »

Ntouba Njombe Leonel, membre nouvellement nommé

C’est un devoir de reconnaissance que je voudrais d’abord adresser à l’endroit du Président de la République, Paul Biya. Nous sommes conscients de la confiance qui nous a été faite, pour apporter une contribution assez significative dans l’accomplissement du devoir de développement qu’a engagé le Gouvernement. Nous sommes désormais disposés à travers la Commission Nationale Anti-Corruption, à agir efficacement contre le fléau de la corruption au Cameroun.

‘‘It’s a show of trust giving young people to lead actions’’

Achaleke Christian Leke, membre nouvellement nommé

It’s a very honouring moment for us who were appointed by the President of the Republic, Paul Biya. It’s a show of trust giving young people to lead actions. I and my colleagues think that our innovations will be specifically around engage actions of prevention. As well as ensuring that the cameroonian public will be more interested in the fight against corruption

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