En recevant l’ambassadrice du Canada, S.E. Lorraine Anderson, le 30 mai 2025, le Ministre camerounais des PME, Achille Bassilekin III, a réaffirmé la volonté du Cameroun de dynamiser la coopération bilatérale dans le domaine des PME, de l’économie sociale et de l’artisanat. Une audience qui s’inscrit dans la continuité d’un dialogue fructueux et dans la perspective de projets communs à fort impact.
Le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), Achille BASSILEKIN III, a accordé une audience ce vendredi 30 mai 2025 à S.E. Mme Lorraine ANDERSON, Haut-commissaire du Canada au Cameroun. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des concertations visant à consolider les liens de coopération entre le Cameroun et le Canada, notamment dans les secteurs stratégiques du ministère. Ce n’est pas la première fois que le MINPMEESA accueille des représentants de la diplomatie canadienne. Depuis 2021, trois autres audiences ont ponctué ce partenariat : avec S.E. Richard Bale en 2021, S.E. Lorraine Anderson en mars 2023, et S.E. Martine Biron, ministre québécoise des Relations internationales, en novembre 2023. Ces échanges réguliers témoignent de l’intérêt mutuel pour un partenariat pérenne et opérationnel.
Trois accords majeurs encadrent cette coopération : l’Accord bilatéral sur la promotion et la protection des investissements (2014), la convention scientifique entre le MINPMEESA et l’Université du Québec à Trois-Rivières (2010), ainsi que le partenariat entre le ministère camerounais et l’ONG canadienne Cuso International (2022). Ces instruments de collaboration couvrent un large éventail d’actions : soutien à l’entrepreneuriat, recherche appliquée, accompagnement technique et renforcement de capacités.
Le Canada dispose d’un écosystème entrepreneurial avancé, notamment grâce à la Banque de développement du Canada (BDC), véritable pilier du financement et de l’accompagnement des PME. À cela s’ajoutent des dispositifs innovants comme Futurpreneur Canada, qui cible les jeunes entrepreneurs, ou encore des programmes inclusifs en faveur des femmes et des communautés autochtones. Les dispositifs de mentorat, de développement des compétences et de promotion de l’économie sociale constituent d’autres atouts majeurs. Le Cameroun, confronté à des défis structurels liés à l’accès au financement et à l’encadrement des entrepreneurs, voit dans ce modèle un levier pour impulser une dynamique nouvelle.