Le 25 mai 2025 à Yaoundé, Ramani Yiè a officiellement été désigné candidat de la « Coalition pour la République et la Paix » à l’élection présidentielle camerounaise. Cette annonce vient bouleverser les dynamiques politiques en cours, alors que le pays se prépare à une échéance cruciale pour son avenir démocratique.
C’est dans une ambiance solennelle que la « Coalition pour la République et la Paix » (CRP) a présenté Ramani Yiè comme son porte-étendard pour l’élection présidentielle prévue en octobre 2025. Regroupant diverses forces d’opposition et mouvements citoyens, cette coalition entend jouer un rôle décisif en misant sur un profil jugé rassembleur, expérimenté et crédible. Ramani Yiè est décrit par ses partisans comme un homme de sagesse, d’intelligence et de compétence, capable de porter les aspirations populaires.
Connu pour sa constance dans le débat public et sa posture réformiste, Ramani Yiè est un acteur politique dont la notoriété ne cesse de croître. Ses soutiens soulignent sa longue préparation et sa vision claire pour un Cameroun renouvelé, axé sur la paix, la justice et la gouvernance efficace. Il se positionne comme l’alternative à une classe politique dominée par les figures traditionnelles, souvent critiquées pour leur immobilisme.
L’élection présidentielle de 2025 s’annonce particulièrement disputée. Face au parti au pouvoir, dont le candidat reste encore inconnu à ce jour, l’opposition cherche à éviter l’éparpillement des voix. La désignation de Ramani Yiè comme candidat unique de la CRP peut représenter un tournant, à condition que l’unité soit maintenue jusqu’au scrutin. Le climat politique reste cependant marqué par une méfiance persistante envers les institutions électorales, ce qui pourrait freiner la mobilisation populaire.
À mesure que la campagne s’organise, les regards se tournent vers les propositions concrètes de chaque candidat. La capacité de Ramani Yiè à incarner une rupture crédible dépendra de son aptitude à fédérer au-delà des cercles militants. Dans un contexte où la jeunesse exprime de plus en plus son impatience face au statu quo, cette élection pourrait devenir un véritable test de maturité démocratique pour le Cameroun.