Moins d’un an après son départ, Claudine Manga revient à la présidence du Conseil d’administration de Chanas Assurances. Ce retour stratégique intervient dans un contexte de transformation numérique et de repositionnement du groupe sur le marché national.
Claudine Manga a été réinstallée le 17 mai 2025 à la tête du Conseil d’administration de Chanas Assurances Cameroun, à l’issue d’une session extraordinaire tenue à Yaoundé. Huit mois après avoir été remplacée par Igor Emmanuel Soya Bissaya, elle reprend la présidence d’un organe clé de gouvernance au sein de cette compagnie détenue majoritairement par la Société nationale des hydrocarbures (SNH). Le changement marque un recentrage stratégique sur la gouvernance expérimentée pour accompagner la modernisation de l’entreprise.
Deuxième du marché de l’assurance non-vie avec une part de 10,94 % à fin 2023, derrière Axa (12,57 %) et devant Activa (9,76 %), Chanas ambitionne de retrouver sa place de leader au Cameroun. La nomination de Claudine Manga s’inscrit dans cette dynamique. L’entreprise veut s’appuyer sur des valeurs telles que la performance, l’audace, l’éthique et l’innovation pour mener sa transformation digitale. Elle affirme vouloir « rendre l’assurance accessible à tous », selon le communiqué publié à l’issue de la réunion du 17 mai.
Diplômée de l’Université de Yaoundé, de l’Oklahoma State University (États-Unis) et de l’Université du Littoral Côte d’Opale (France), Claudine Manga avait déjà brièvement dirigé le Conseil d’administration de Chanas Assurances entre août et octobre 2024. Son retour est perçu comme un signal fort en faveur d’une gouvernance tournée vers la modernisation et la consolidation de la croissance.
Créée en 1999, Chanas Assurances S.A. opère principalement dans la branche IARDT (Incendie, Accidents, Risques divers et Transport). Avec un capital social de 6,051 milliards de FCFA, la compagnie compte sur cette nouvelle impulsion pour renforcer ses positions et accompagner les évolutions structurelles du secteur. Le retour de Claudine Manga pourrait ainsi marquer le début d’un nouveau cycle stratégique pour l’assureur camerounais.