Africa Capital Market Forum 2025 – Jacqueline Adiaba-Nkembe appelle à une révolution inclusive des marchés financiers en Afrique centrale

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Lors de l’ouverture de l’Africa Capital Market Forum le 5 mai 2025 à Libreville, la Présidente de la COSUMAF, Jacqueline Adiaba-Nkembe, a plaidé pour une transformation structurelle des marchés de capitaux en Afrique centrale. Portée par l’innovation technologique, l’inclusion financière et la transparence, cette mutation est, selon elle, une condition essentielle au développement économique durable de la région.

C’est une voix forte et déterminée qui s’est élevée à Libreville, capitale du Gabon, à l’occasion de l’ouverture de l’Africa Capital Market Forum. Jacqueline Adiaba-Nkembe, Présidente de la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF), a livré un discours visionnaire sur la nécessité urgente de réinventer les marchés financiers de la sous-région.

Sous le thème « Dynamisation des marchés de capitaux : une révolution en marche », l’événement vise à stimuler les réflexions et à fédérer les acteurs économiques autour de solutions concrètes pour renforcer le financement des économies africaines.

Premier pilier de cette transformation, l’inclusion financière s’impose comme un levier incontournable. « Tous les segments de la population doivent pouvoir accéder aux services financiers », a martelé la Présidente. Elle a souligné l’importance d’intégrer les petites et moyennes entreprises, ainsi que les entrepreneurs individuels, dans l’écosystème financier afin de dynamiser l’innovation et la croissance locale.

Le second axe abordé repose sur l’innovation technologique. Adiaba-Nkembe a mis en lumière le rôle croissant des fintechs dans la redéfinition du paysage financier. Grâce à des solutions numériques accessibles et efficaces, ces acteurs disruptifs facilitent l’inclusion et modernisent les services financiers. La Présidente de la COSUMAF appelle à la création d’un environnement réglementaire équilibré qui favorise l’innovation tout en protégeant les investisseurs.

Enfin, elle a insisté sur l’importance capitale de la transparence pour restaurer et renforcer la confiance des investisseurs. Une régulation rigoureuse, des pratiques de reporting claires et des mécanismes de surveillance efficients sont autant d’éléments nécessaires à l’attractivité des marchés de capitaux africains.

Jacqueline Adiaba-Nkembe a conclu son intervention par un appel à la coopération entre acteurs publics et privés pour faire émerger un marché des capitaux fort, résilient et inclusif. « Ensemble, faisons avancer cette révolution en marche », a-t-elle lancé, convaincue que la transformation financière est à la fois une nécessité et une opportunité pour l’avenir économique de l’Afrique centrale.

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