Rétrocédé le 03 avril 2025 par le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales, le matériel devrait contribuer non seulement à améliorer la qualité de la production des acteurs du monde apicole, mais aussi permettre à ces derniers d’avoir des outils de production adaptés à leurs activités.
Dans le détail, le matériel mis à la disposition de plus de 53 apiculteurs est constitué entre autres de 200 ruches Langstroth avec hausse; de 326 ruches Kenyans; 26 fils à cadre, 290 cires gaufrées, 91 paires de gants apicoles, 110 enfumoirs, 200 nourrisseurs, 19 peignes à désoperculer, 20 lève-cadres, 19 roulettes à cire, 19 brosses à abeilles, 104 tenues apicoles et 75 petits chalumeaux à gaz.
Tiré des BIP 2023 et 2024 du Minepia, associé au don de la coopération avec la Turquie. Le matériel divers contribuera a accroître la production de miel, dont les estimations sont portées à 8000 tonnes par an. Malgré une écologie favorable au développement de la filière apicole, le secteur fait face à de nombreux défis au Cameroun. D’où la nécessite de structurer et d’accompagner les 980 apiculteurs que compte le pays.
« Aujourd’hui, avec nos partenaires au développement dans certains pays … Nous devons être dans une approche de chaîne de valeur. Nous devons produire plus que ce que nous exportons. Nous avons l’avantage d’un environnement encore sain, avec moins de pesticides, ce qui nous permet de produire davantage », a indiqué Dr Taïga, ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales.
Des propos à résonance d’aubaine à saisir pour tous les apiculteurs camerounais en général, mais plus spécifiquement pour ceux de la région l’Adamaoua. En effet cette région est le principal centre de production du pays, elle produit à elle seule 70 % du miel consommé ou exporté.