Import-substitution – Le CNCC et le MINPMEESA unis pour promouvoir le « Made in Cameroon »

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À l’occasion de l’Atelier National sur l’import-substitution, le Ministère des PMEESA et le Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC) ont réaffirmé leur engagement en faveur de la promotion du « Made in Cameroon ». Durant deux jours, près de 250 acteurs économiques, décideurs et experts ont débattu des stratégies pour accélérer cette transition économique essentielle à la souveraineté industrielle du pays.

Le Cameroun a franchi une nouvelle étape dans sa quête d’autosuffisance économique avec l’organisation d’un Atelier National dédié à la politique d’import-substitution. Présidé par Achille BASSILEKIN III, Ministre des PMEESA, cet événement a permis de rassembler un large panel d’acteurs économiques et institutionnels, parmi lesquels le Directeur Général du CNCC, Auguste MBAPPE PENDA, ainsi que des représentants du LANACOME, de l’APME et du MINTRANSPORT. Cet atelier s’inscrit dans la dynamique impulsée par la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30), qui met un accent particulier sur la promotion de l’industrie locale afin de réduire la dépendance aux importations et renforcer l’économie nationale.

Un cadre stratégique pour dynamiser la production locale

Selon le Directeur Général du CNCC, l’import-substitution est un levier majeur de transformation économique. Il a rappelé que diverses stratégies et programmes sont déjà en place pour favoriser l’intégration des PME dans les chaînes de production. « Il est de notre responsabilité de créer un environnement favorable où nos PME pourront prospérer et contribuer de manière optimale à cette stratégie nationale », a-t-il déclaré.

L’objectif principal de l’atelier était de sensibiliser les acteurs locaux aux enjeux et opportunités de cette politique. Il s’agissait notamment de : Renforcer les capacités des PME sur les stratégies d’import-substitution ; Informer sur les opportunités liées à la production locale ; Encourager le réseautage entre PME, grandes entreprises et institutions financières ; Promouvoir le label « Made in Cameroon » à travers des stratégies de marketing adaptées ; Fournir des informations sur les sources de financement et l’accès aux matières premières locales.

Des échanges fructueux et des recommandations clés

Durant ces deux jours d’échanges, plusieurs formats ont été proposés aux participants : conférences plénières, tables rondes, ateliers pratiques et expositions. Les discussions ont porté sur les défis et solutions pour accélérer l’essor de la production locale. Parmi les recommandations formulées, figurent :

L’adoption de mesures incitatives pour encourager l’investissement dans les industries locales ; L’amélioration de l’accès au financement pour les PME ; La mise en place d’une plateforme de suivi et d’accompagnement des acteurs impliqués dans l’import-substitution ; La valorisation des produits camerounais sur les marchés régionaux et internationaux.

Une mobilisation multisectorielle pour un impact durable

L’atelier a réuni des participants issus de diverses administrations publiques (MINEPIA, MINPMEESA, MINEPAT, MINADER, MINFI, MINCOMMERCE), des institutions financières (BDEAC, ZLECAf), ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile. Cette mobilisation témoigne de l’intérêt croissant pour la mise en œuvre effective de cette stratégie économique.

En mettant en avant les produits locaux et en réduisant la dépendance aux importations, le Cameroun entend renforcer sa souveraineté économique et créer de nouvelles opportunités d’emplois. La dynamique enclenchée lors de cet atelier devrait se traduire par des actions concrètes en faveur du développement industriel et de la compétitivité des entreprises camerounaises.

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