Depuis les récentes attaques perpétrées contre des représentants du Cameroun à Bruxelles, une vague d’indignation s’est levée à travers le pays. De l’Ouest à l’Adamaoua en passant par le Sud-Ouest, la jeunesse camerounaise condamne fermement ces actes de violence et réaffirme son engagement en faveur de la paix et de l’unité nationale.
Mercredi 12 mars 2025, les jeunes parlementaires et leaders associatifs de la région de l’Ouest se sont rendus chez le gouverneur Awa Fonka Augustine pour exprimer leur condamnation face aux agressions subies par le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique ainsi que par l’ambassadeur du Cameroun en Belgique. Après cette rencontre, ils ont poursuivi leur mobilisation au Conseil régional de l’Ouest, où ils ont été reçus par le président, Dr. Jules Hilaire Focka Focka. « Nous ne pouvons tolérer que l’image de notre pays soit ternie par des actes de violence », ont martelé les jeunes, dénonçant les agissements de la Brigade Anti-Sardinards (BAS).
Le président du Conseil régional a salué cette initiative, assurant que les autorités compétentes prennent la mesure de la situation et veilleront à la préservation de l’intégrité du Cameroun.
La mobilisation s’est étendue à la région du Sud-Ouest, où une Civic and Patriotic Walk a été organisée à Buea. Sous la supervision de M. Isaac Ekombe Mbua, délégué régional de la Jeunesse et de l’Éducation civique, des centaines de jeunes issus des six divisions de la région ont défilé dans les rues pour dénoncer l’extrémisme violent. Au rythme des chants patriotiques – « We are one, we’re together » –, les jeunes ont réaffirmé leur attachement aux valeurs républicaines. Ce rassemblement a atteint son point culminant devant le siège du gouverneur, où un message clair a été transmis : « Respect et dignité pour nos institutions ! »
À Ngaoundéré, c’est sur l’esplanade des services du gouverneur que la jeunesse de l’Adamaoua a exprimé, le vendredi 14 mars, son opposition aux violences visant les officiels camerounais à l’étranger. Face au gouverneur Kildadi Taguieke Boukar, les jeunes ont dénoncé toute tentative de porter atteinte à l’image du Cameroun. « Nous devons préserver l’intégrité de notre pays, un et indivisible », a insisté le gouverneur, rappelant que des mesures sont prises pour garantir la souveraineté nationale.
À travers ces différentes mobilisations, la jeunesse camerounaise envoie un signal fort : la violence et l’extrémisme ne sauraient être une réponse aux défis de la nation. Dans un contexte où l’unité est primordiale, ces rassemblements rappellent l’importance de la cohésion et du respect des institutions. En condamnant fermement ces actes, la jeunesse du Cameroun affirme son rôle en tant que garante de la stabilité et du patriotisme, prête à défendre l’image et la souveraineté du pays face à toute menace extérieure.