La recherche et la collaboration multipartite doivent être projetées en solutions pratiques pour un système alimentaire plus durable et résilient au Cameroun, telle est la visée des initiatives lancées à Yaoundé par Gouvernement camerounais, en partenariat avec le Hub de Coordination des Systèmes Alimentaires des Nations Unies et le système des Nations Unies dans le pays.
Dans le détail des travaux tenus du 25 au 27 février 2025 à Yaoundé, l’Initiative de Convergence des Systèmes Alimentaires et de l’Action Climatique du Hub, soutenue par les Pays-Bas, et l’Interface Science-Politique-Société (SPSI) dans le cadre du Programme de Leadership des Jeunes (YLP) du Hub, soutenu par l’Allemagne doivent jouer un rôle significatif dans l’élaboration des plans concrets visant à intégrer la sécurité alimentaire, l’action climatique et l’innovation scientifique dans les politiques.
En admettant que, « éradiquer la pauvreté, atteindre une croissance durable et intégrer pleinement l’agriculture dans l’économie mondiale nécessite une détermination commune », comme souligné par Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural.
Le lancement de l’Initiative de Convergence des Systèmes Alimentaires et de l’Action Climatique du Hub pose la nécessité de mettre en place une stratégie intégrée qui aborde la sécurité alimentaire, tout en atténuant l’impact néfaste du changement climatique. Pour parvenir à des résultats palpables, les agences des Nations Unies se disent disposées à soutenir les efforts du gouvernement camerounais pour l’atteinte de la sécurité alimentaire et de la résilience.
D’ailleurs, et parlant au nom du Coordonnateur Résident des Nations Unies au Cameroun, Gianluca Ferrera, a indiqué, « Le système des Nations Unies est prêt à soutenir le gouvernement du Cameroun dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition, le renforcement de la résilience et l’avancement de l’action climatique – tout en assurant des réponses coordonnées aux crises humanitaires et aux chocs climatiques ».
Dans un souci de relier la science, la politique et la société; l’Interface Science-Politique-Société (SPSI) dans le cadre du Programme de Leadership des Jeunes (YLP) contribuera à l’amélioration de l’inclusivité dans la recherche scientifique, à l’élaboration des politiques et à susciter l’engagement communautaire dans l’agenda des systèmes alimentaires du Cameroun. Outre les faits évoqués en amont, cette initiative permettra aux jeunes de devenir des acteurs clés de la transformation des systèmes alimentaires. À en croire, Grace Mbong, Coordinatrice Nationale des SPSI pour le Cameroun, « Les SPSI peuvent renforcer les éléments clés de la voie nationale du Cameroun, en tirant parti de la science, de l’innovation et de l’engagement des jeunes pour un changement durable ».
En reconnaissant qu’elle doit davantage accompagner les États dans la mise en œuvre des politiques dédiées à la transformation des systèmes alimentaires, notamment l’Etat du Cameroun. L’institution onusienne a réaffirmé sa disponibilité, « La FAO continuera de soutenir les efforts du gouvernement pour renforcer la coordination institutionnelle en vue de la transformation des systèmes alimentaires », a assuré Fidèle Kengni, spécialiste des politiques agricoles à la FAO.