Un séminaire organisé à Douala du 26 au 28 février vise à renforcer les compétences des acteurs publics et privés en matière de financement des infrastructures dans la zone Cemac.
Douala s’apprête à accueillir un séminaire d’envergure sur la haute finance. Organisé par le cabinet G&M Finance sous l’égide du ministère des Finances (Minfi), cet événement, prévu du 26 au 28 février 2025 à l’hôtel Krystal Palace, réunira des experts et cadres financiers. L’objectif : maîtriser les financements structurés pour soutenir le développement des infrastructures dans la sous-région.
Face au manque de ressources financières et aux difficultés d’accès aux marchés traditionnels, les pays de la Cemac, dont le Cameroun, cherchent des solutions alternatives pour financer leurs grands projets. Le financement structuré apparaît comme une réponse efficace, permettant d’attirer des capitaux à long terme grâce à des instruments financiers sophistiqués. Ce séminaire vise donc à donner aux participants une meilleure compréhension des mécanismes de financement complexes, en mettant l’accent sur la diversification des sources de financement et l’optimisation des ressources financières pour les infrastructures et autres projets de développement.
Durant trois jours, des spécialistes de la haute finance issus de cabinets de renom tels que PwC, Ernst & Young, Moody’s ou encore Aircraft Portfolio Management partageront leur expertise. Les participants, incluant des cadres des ministères, des entreprises publiques et privées, ainsi que des banques, seront formés sur les techniques de financement structuré appliquées aux grands projets. L’initiative du cabinet G&M Finance s’inscrit dans une dynamique d’accompagnement des gouvernements et des entreprises pour une meilleure maîtrise des enjeux financiers complexes. À travers cette formation, il s’agit également de promouvoir la finance durable et responsable, un levier stratégique pour la croissance économique de la sous-région.
En renforçant les capacités des décideurs et des financiers, ce séminaire ambitionne de réduire la dépendance des pays de la Cemac aux financements extérieurs traditionnels. La maîtrise des financements structurés offre aux acteurs locaux une marge de manœuvre plus large pour concevoir et mettre en œuvre des projets de grande envergure, tout en minimisant les risques financiers. Le rendez-vous de Douala promet ainsi d’être un moment clé pour les acteurs de la finance en Afrique centrale, dans un contexte où l’ingéniosité financière est plus que jamais un atout pour le développement.