La gestion du Port autonome de Douala par Cyrus NGO’O a été saluée par l’Association panafricaniste Juristes d’Afrique pour la bonne gouvernance. Cette reconnaissance intervient après une double victoire judiciaire retentissante contre le groupe Bolloré devant les juridictions françaises. Un succès qui illustre la vision stratégique et patriotique de son directeur général.
Le 3 décembre 2024 restera une date marquante dans l’histoire portuaire du Cameroun. Ce jour-là, la cour d’appel de Paris a annulé une sentence arbitrale qui condamnait le Port autonome de Douala (PAD) à payer 37,2 milliards de francs CFA à Douala International Terminal (DIT), une filiale du groupe Bolloré. Cette décision fait suite à une série de contentieux entre le PAD et cette multinationale, qui fut concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Douala de 2004 à 2019. Ce jugement, qui renverse les dé »isions rendues par la Cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris en 2021 et 2022, s’inscrit dans la continuité d’une autre victoire obtenue le 19 juin 2024. La Cour de cassation française avait alors annulé une condamnation antérieure obligeant le PAD à verser 58,6 millions d’euros à la même filiale.
Pour l’Association panafricaniste Juristes d’Afrique, ces succès ne sont pas le fruit du hasard. Ils témoignent de la détermination et de la stratégie managériale de Cyrus NGO’O, à la tête du PAD depuis 2016. « Ce visionnaire a réussi à libérer le Port autonome de Douala de décennies de gestion néocolonialiste, le rendant ainsi plus productif et rentable pour le Cameroun », affirme Maître Simon Serge KACK KACK, président de l’association. Sous la direction de Cyrus NGO’O, le PAD a amorcé une transformation profonde. Les activités autrefois externalisées, comme le dragage du chenal, le remorquage et la sécurité portuaire, ont été nationalisées et optimisées. Résultat : une augmentation notable des revenus et une réduction des coûts de fonctionnement, consolidant ainsi l’autonomie financière du port.
L’association ne cache pas son admiration pour Cyrus NGO’O, qu’elle considère comme un modèle de leadership patriotique et républicain. Elle appelle les Camerounais à lui accorder une « standing ovation nationale » pour son rôle déterminant dans la souveraineté portuaire du pays. Pour les juristes panafricanistes, Cyrus NGO’O mérite de figurer au panthéon des figures historiques du Cameroun. Tout comme Simon NGAN YONN, pionnier de l’aménagement portuaire de 1971 à 1985, le directeur général actuel du PAD est vu comme l’artisan d’une dynamique nouvelle, basée sur l’attractivité, la compétitivité et la rentabilité du port de Douala.
Au-delà de l’aspect économique, les victoires contre le groupe Bolloré revêtent une dimension symbolique. Elles incarnent la volonté du Cameroun de reprendre le contrôle de ses infrastructures stratégiques, souvent perçues comme des bastions de domination étrangère. Pour Maître KACK KACK, ce triomphe judiciaire représente « la fin d’une ère de dépendance et le début d’un chapitre nouveau pour la gouvernance portuaire en Afrique ». L’exemple du PAD, sous la houlette de Cyrus NGO’O, pourrait inspirer d’autres pays du continent à réévaluer leurs partenariats avec des acteurs internationaux, en plaçant les intérêts nationaux au premier plan.
En consolidant la souveraineté économique du Cameroun tout en s’illustrant par son pragmatisme et son patriotisme, Cyrus NGO’O a marqué de son empreinte l’histoire portuaire nationale. Alors que le PAD continue de prospérer, son directeur général incarne une réussite managériale à célébrer et un modèle à suivre pour le continent africain.