Lors de son discours de fin d’année 2024, le Président Paul Biya a réaffirmé son engagement en faveur de la jeunesse camerounaise, mettant en lumière des initiatives clés pour son épanouissement. Le Ministère de la Jeunesse et de l’Éducation Civique (Minjec), par la voix de son ministre Mounouna Foutsou, a salué ces efforts, tout en promettant des actions concrètes pour accompagner les jeunes face aux défis à venir.
Le 31 décembre 2024, le Président Paul Biya s’est adressé à la Nation dans un discours qui a résonné comme une feuille de route pour l’avenir. En mettant en exergue la contribution de la jeunesse dans la construction du Cameroun, il a rappelé l’importance de l’engagement citoyen. « Le Cameroun reste un et indivisible », a-t-il affirmé, tout en exhortant les jeunes à s’inscrire massivement sur les listes électorales dès janvier 2025. Le Président a également évoqué des projets structurants, tels que la centrale hydroélectrique de Nachtigal, et des initiatives économiques comme la promotion du cacao, dont le prix a atteint 6 000 francs CFA par kilogramme. Ces avancées sont, selon lui, des leviers de croissance pour une jeunesse aspirant à plus de stabilité économique et sociale.
Le Ministre Mounouna Foutsou, accompagné de ses collaborateurs et des jeunes réunis au siège du Minjec à Yaoundé, a salué les orientations présidentielles. « Nous avons pour mission de traduire en actes les vœux du chef de l’État en matière d’intégration nationale et de paix », a déclaré le ministre. Le Programme National de Recrutement Civique et Moral des Jeunes (Pronecreamorce) est perçu comme un outil stratégique pour promouvoir les valeurs de civisme et de paix, notamment en période électorale. « Ces valeurs doivent être au cœur de l’éducation de nos jeunes », a insisté Maha Hadja Ouza Epse Ibrahim, Directrice de l’Éducation Civique et de l’Intégration Nationale.
Les Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes (CMPJ) jouent un rôle essentiel dans l’encadrement des jeunes. Ils s’adaptent pour offrir des formations mieux alignées avec les besoins locaux et les opportunités créées par les nouveaux pôles industriels. « Il faut favoriser des métiers liés à la transformation locale, pour mieux intégrer les jeunes dans les chaînes de valeur économique », a suggéré Monsieur Tsafack, représentant du Conseil National de l’Éducation Populaire.
Le discours présidentiel a également mis en lumière les défis à relever, notamment la réhabilitation du réseau routier et la lutte contre le chômage. Armand Pierre Dominique Mveme Atangana, Secrétaire Permanent de l’Observatoire National de la Jeunesse, a souligné l’importance de mobiliser les jeunes pour les insérer dans des secteurs industriels en expansion. Selon Yvette Eyenga Epse Binam, Conseillère Technique au Minjec, le développement de la vie associative et du volontariat doit être encouragé pour « booster le développement structurel du pays ».
En conclusion, Mounouna Foutsou a appelé ses collaborateurs à poursuivre les réflexions sur des actions innovantes pour accompagner les jeunes. « Nous devons transformer les défis de 2025 en opportunités, et cela commence par l’engagement collectif », a-t-il affirmé. Ce discours présidentiel, interprété comme un appel au réveil des consciences, donne au Minjec une feuille de route claire pour renforcer l’inclusion, l’autonomisation et la résilience de la jeunesse camerounaise.