Cameroun 2025 – Paul Biya dévoile les grands chantiers pour accélérer la croissance économique

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Le président Paul Biya a ouvert son discours du 31 décembre 2024 en mettant en avant les progrès enregistrés dans le secteur agricole. Selon lui, le plan intégré d’importation-substitution agropastorale et halieutique, lancé en 2023, commence à porter ses fruits. À titre d’exemple, 452 tonnes de semences et 120 800 tonnes de farine ont été produites localement cette année, réduisant ainsi la dépendance du pays aux importations.

Concernant le cacao, le président s’est réjoui des résultats obtenus grâce à la promotion de l’excellence qualitative, ayant permis aux producteurs de bénéficier de prix records. Un autre projet phare est le lancement imminent du technopole agro-industriel de Ouassa-Babouté, près de Nkoteng, qui se consacrera à la production et à la transformation des céréales, tubercules, et produits laitiers.

Concernant le cacao, le président s’est réjoui des résultats obtenus grâce à la promotion de l’excellence qualitative, ayant permis aux producteurs de bénéficier de prix records. Un autre projet phare est le lancement imminent du technopole agro-industriel de Ouassa-Babouté, près de Nkoteng, qui se consacrera à la production et à la transformation des céréales, tubercules, et produits laitiers.

Mines : un secteur en pleine ébullition

Paul Biya a exprimé son optimisme quant au potentiel minier du Cameroun. L’exploitation des gisements de fer de Kribi-Lobe, Bipindi, Grand Zambi, et Mbalam-Nabeba devrait débuter prochainement, tout comme celle de la bauxite de Minim-Martap, dont la convention d’exploitation est déjà signée. Ces projets devraient non seulement accroître les ressources financières nationales, mais aussi dynamiser les circuits de commercialisation des minerais.

Industrie : un levier pour l’émergence

Le secteur industriel camerounais est en pleine transformation, à en croire le chef de l’État. L’entrée en service récente d’une cimenterie a entraîné une baisse des prix du ciment, preuve du dynamisme industriel. Par ailleurs, la zone industrielle intégrée du Port autonome de Kribi promet de renforcer la transformation des matières premières locales comme le cacao, le café et l’hévéa.

Paul Biya a également souligné la réforme de la Société nationale d’investissement, qu’il considère comme un levier stratégique pour stimuler les investissements productifs. Selon lui, l’essor du secteur industriel est la clé de voûte de l’émergence économique du Cameroun.

Énergie : cap sur les énergies renouvelables

Dans le secteur de l’énergie, le président a annoncé une augmentation des investissements pour développer des projets hydroélectriques et photovoltaïques. La quatrième phase du projet d’électrification de 1000 localités par énergie solaire se poursuivra, tout comme la construction de 360 centrales solaires dans des zones non électrifiées.

Ces initiatives devraient non seulement améliorer l’accès à l’électricité pour les populations, mais aussi répondre aux besoins croissants de l’industrie.Infrastructures routières : des projets structurants

Conscient des frustrations liées à l’état des routes, Paul Biya a annoncé plusieurs projets de réhabilitation routière. Les travaux sur des tronçons comme Bekoko-Limbe, Muntenguene-Buea, et Yaoundé-Douala phase II débuteront dès 2025.En 2024, le Cameroun a bitumé 446 kilomètres de routes et réhabilité 228 kilomètres. Ces efforts, selon le président, doivent s’intensifier pour répondre aux exigences de mobilité et de développement économique.

Gouvernance : un défi à relever

Pour réaliser ces projets, le président a insisté sur la nécessité d’améliorer la gouvernance. Il a rappelé l’importance de la lutte contre la corruption, la protection des investissements privés, et la sécurisation de la propriété foncière. Paul Biya a promis des sanctions rigoureuses à l’encontre des responsables de dérives.

Avec ces annonces, Paul Biya affiche une ambition claire : faire du Cameroun une économie émergente à travers des projets structurants dans tous les secteurs clés. Toutefois, leur succès dépendra de la capacité à mobiliser les ressources nécessaires et à garantir une gouvernance exemplaires.

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