Africa Processing Company SA, dirigée par Lysette Claudia Tame, implante une usine moderne à Mbankomo, dans la région du Centre au Cameroun. Avec une capacité de production de 16 tonnes, cette infrastructure marque une nouvelle étape dans la transformation locale du cacao et la promotion du « Made in Cameroon ».
La filière cacao au Cameroun poursuit son ascension grâce à des initiatives visant à valoriser localement cette ressource stratégique. Le 19 décembre 2024, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a visité l’usine de transformation mise en place par Africa Processing Company SA à Mbankomo, confirmant ainsi le soutien du gouvernement à ce projet structurant.
Avec une superficie de 3 000 m² et une capacité de production de 16 tonnes, cette usine représente une avancée significative pour l’industrie cacaoyère. Selon Luc Magloire Mbarga Atangana, « la transformation structurelle de l’économie camerounaise est en marche », grâce notamment à des investissements comme celui-ci.
Pour Lysette Claudia Tame, PDG de l’entreprise, cette initiative vise à ajouter de la valeur au cacao camerounais en le transformant sur place. « Nous voulons produire pour notre marché local, tout en offrant des produits dérivés de qualité accessibles à toutes les bourses, localement, dans la sous-région et sur le continent », a-t-elle déclaré.
L’usine ne se limite pas à la transformation des fèves en produits semi-finis ; elle ambitionne également de produire des articles finis destinés à la consommation directe, renforçant ainsi l’image du « Made in Cameroon » sur le marché mondial.
Créée en 2021, Africa Processing Company SA s’inscrit dans une dynamique de développement durable en promouvant l’industrialisation locale et en créant des opportunités pour les producteurs de cacao. Ce projet s’aligne avec les ambitions du Cameroun de devenir une puissance agricole et industrielle, en misant sur des produits à forte valeur ajoutée.
En inaugurant cette usine, le Cameroun réaffirme sa volonté de prendre en main son destin économique tout en s’assurant une place de choix sur le marché international du cacao. Les perspectives s’annoncent prometteuses pour les acteurs de la filière et l’économie nationale.
