Systèmes forestiers – La Fao lance le projet TCP/INT/3905 pour améliorer la sécurité alimentaire au Cameroun

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Financée sur fonds propres par l’institution onusienne, l’initiative vise à appuyer les interventions et à mobiliser des ressources afin d’accroître les contributions du secteur forestier à des systèmes alimentaires sains et durables.

Dans le détail, le projet lancé le 12 décembre 2024 devrait identifier les aliments et systèmes forestiers à fort potentiel contribuant à améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et la biodiversité avec un focus sur les produits forestiers non-ligneux végétaux. Par ailleurs, il s’agit de proposer des initiatives visant à mettre en échelle la contribution des aliments forestiers et d’autres produits forestiers non ligneux aux systèmes agroalimentaires.

Adossé au Plan National de Développement des Produits Forestiers Non Ligneux mis en œuvre par le gouvernement camerounais, le Projet TCP/INT/3905 mettra en vitrine le potentiel de 04 produits forestiers non ligneux phares que sont la mangue sauvage, le djansang, l’Okok, les champignons auxquels s’adjoignent les Chenilles. Dans un contexte où l’insécurité alimentaire a augmenté et atteint 58,5%, qu’environ 60,5 % de la population camerounaise n’a pas les moyens de s’offrir un régime alimentaire sain.

La mise en œuvre du Projet TCP/INT/3905 permettra de renforcer les capacités en matière de données et de connaissances sur les produits forestiers, les Produits forestiers non ligneux et les systèmes alimentaires associés afin de faciliter la production de preuves scientifiques solides pour les décideurs politiques et financiers.

Au delà de promouvoir un environnement favorable via le renforcement du dialogue multisectoriel, les interventions et les politiques associées, en veillant à ce que les femmes, les populations autochtones et les communautés locales soient représentées. Le projet devrait catalyser le financement des donateurs multilatéraux et bilatéraux pour soutenir et renforcer les interventions identifiées dans le secteur forestier. En effet, plus de 15 000 emplois directs et 170 000 emplois indirects sont répertoriés dans le secteur de l’agro-foresterie.

Pour rappel, le niveau de pauvreté reste élevé et largement stagnant en raison de la faible croissance et d’une démographie galopante au Cameroun. L’apport des produits forestiers non ligneux tels que la mangue sauvage, le djansang, l’Okok et les champignons permettra d’intensifier les travaux visant à renforcer la contribution de ces produits à l’amélioration de la sécurité alimentaire ainsi que la préservation de la biodiversité.

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