UEMOA – Éventuelles scissions avec l’AES

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La confédération souveraine du Sahel multiplie les actions pour une autonomie financière hors CEDEAO, alors que certaines choses pourraient avoir l’effet contraire.

Déjà il importe de noter que si le divorce avec la CEDEAO est effectif chez les transitions sahéliennes, l’instance régionale attend janvier pour rompre définitivement. C’est ce qui explique la récente rencontre au Niger avec le Togo pour une convergence des douanes. Lomé étant le médiateur de Bamako, Ouaga et Niamey auprès de la CEDEAO, le pays de Faure a mis son port à disposition des leaders militaires qui ont une source d’acheminement considérable des marchandises.

Depuis peu, le projet de monnaie commune a pointé le nez. Allusion faite à l’eco qui était mis aux calendes grecques suites à de fortes divergences avec la zone anglophone. Si certains y voyaient une action de campagne pour le président ivoirien Alassane Ouattara qui porte le projet, on retient qu’il s’agit de prévenir les intentions de monnaie commune à l’AES. Un objectif nullement caché qui semble faire bouger les lignes afin d’avoir une monnaie commune à la CEDEAO.

De quoi couper l’herbe sous les pieds de Bamako, Ouaga et Niamey qui tiennent bon grâce à l’UEMOA qui les assure assez de garantie. Une affaire à suivre de près quand on sait que l’AES a mis sur pied une banque des investissements, a vu le Burkina créer une banque du trésor et agit en bloc unique en Chine après des investisseurs Asiatiques et du continent durant le sommet économique de Pekin.

Idrisa KEITA

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