«… Après plus de 18 mois d’arrêt, nous considérons ce résultat comme une conclusion décevante pour Bowleven et nos actionnaires » , c’est par cette phrase pleine de désolation que le groupe britannique a accueilli le renoncement du pétro-gazier français Perenco.
Si aucune information ne filtre sur les mobiles d’une telle action, Bowleven indique que, « En janvier 2024, Perenco a écrit à New Age, mettant fin à leur transaction et New Age a écrit à la SNH et au Gouvernement pour retirer leur demande d’approbation de cette transaction ». Si la transaction semble avoir échoué, l’on retient que la transaction a été initiée courant 2022.
En effet, depuis le 7 juin 2022, le britannique Bowleven avait annoncé que New Age entendait céder ses parts à Perenco. D’ailleurs, courant avril 2023, Eli Chahin, Directeur général de Bowleven plc affirmait avoir appris de « New Age que l’approbation réglementaire devrait être délivrée par la SNH et le gouvernement camerounais à la mi-2023 », or jusqu’en mars 2024, rien n’avait été fait à propos.
Alors que tout semble perdu, après que Bowleven ait engagé des travaux de d’entretien et de maintenance sur le site pour près de 668,3 millions de Fcfa comme le représente ses pertes au cours du semestre allant de juillet à décembre 2023; l’entreprise pétro-gazière britannique envisage de nouvelles opportunités. «… Nous disposons désormais d’une clarté opérationnelle et, à bien des égards, l’environnement de développement au Cameroun a changé pour le mieux. Les partenaires de la coentreprise ont tenu une première réunion et ont convenu que nous envisageons tous un plan de développement ciblé pour rester sur la voie économique la plus viable »
Et de poursuivre, « nous avons convenu que les prochaines étapes seront probablement de : finaliser les dépenses 2023 pour obtenir le visa de la SNH ; mettre à jour les grandes lignes de la modélisation économique pour ce que nous considérons comme les deux développements potentiels économiquement viables des projets basés sur l’utilisation des installations de l’île de Bioko en Guinée équatoriale, en discussion avec la SNH ; tenir une réunion urgente avec la SNH pour convenir d’une ébauche de marche à suivre ; et sous réserve de cette discussion, élaborer un projet de plan de travail et de budget pour 2024 pour approbation par la SNH » assure t’on du côté de Bowleven.